a.j. conseil - Page 19
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Bien recruter...
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Italie : gagner un emploi en jouant à la loterie
La firme italienne Tigros lance une loterie avec un poste en CDD à la clé pour chacun des dix gagnants.
«J'ai fait les courses et j'ai trouvé un travail», s'exclame une jeune femme sur les affiches publicitaires de Tigros, une société détenant 59 supermarchés en Italie du Nord. Pour fêter son trentième anniversaire, la firme italienne organise une loterie dont les gagnants décrocheront des emplois au sein de l'entreprise. Les heureux élus signeront des contrats à durée déterminée d'une durée d'un an en tant que magasinier ou cariste, pour un salaire de 1.100 à 1.200 euros nets mensuels. A l'issue des CDD, les salariés seront embauchés définitivement sauf en cas de «problème de discipline», a assuré à l'AFP Stefano Trentini, responsable de la communication de Tigros, entreprise qui compte 1.200 salariés.
Les syndicats outrés
Le règlement du concours prévoit que les participants détiennent la carte fidélité du magasin et réalisent au moins 30 euros d'achats dans le magasin. Le syndicat CGIL (gauche) a dénoncé cette initiative en estimant qu'elle «instrumentalise le côté dramatique de la crise économique». «Il n'est pas dans notre intention d'offenser qui que ce soit» a répondu Stefano Trentini, qui assure que les clients et les salariés sont très satisfaits de cette initiative cocasse. Depuis le début de la crise, le taux de chômage a grimpé à 7,3% en Italie au premier trimestre 2009. Les demandeurs d'emploi n'ont plus qu'à compter sur leur chance.
Source AFP/Le Figaro
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Tartes à part
Après la déferlante pizzas, c’est la tarte qui revient en fanfare. Trop longue à préparer ? La pâte n’est jamais aussi bonne que celle de maman ? Appelez la fabrique Kluger, qui crée des recettes sucrées et salées meilleures qu’à la maison.
Par Eva Gablain - source Le Figaro
Les tartes, elle adorait en faire pour ses dîners avant de décider de se lancer. Catherine Kluger, ancienne avocate, délaisse un temps la farine pour le plâtre et commence par relooker une ancienne boulangerie proche du Carreau du Temple. Depuis le début de l’été, elle y confectionne des recettes ultra-gourmandes à emporter, loin des chaînes franchisées et de la lourde quiche lorraine.
Le principe : vous commandez (pour quatre ou six personnes, comptez environ 25 euros), puis vous passez récupérer votre tarte ou vous la faites livrer (14 euros tout de même : les belles sont fragiles et ne voyagent qu’en voiture). À moins que vous ne vous installiez à la minitable d’hôtes pour croquer sans attendre une part de Crabe, oseille et épinards pleine de peps ; ou Jambon-fromage revue à coup de bacon croustillant et de lamelles de parmesan. Attention, les sucrées sont encore « pires » avec leur pâte très croquante au petit goût d’amande. La Fruits rouges, pâte d’amandes et crème au thé vert, est tout simplement fantastique… mais pas autant que la Pêche-dragée. Vous voilà prévenue !
Côté déco, l’influence anglo-saxonne est indéniable : douces harmonies de gris et de bois blond, magazines de cuisine US à disposition, choix de livres griffés La Cocotte et généreux Thermos de café sur la table. Pas étonnant que Catherine avoue avoir appris à cuisiner dans Joy of Cooking (1) : le cheese-cake, délicieux, ne ment pas !
(1) Publié depuis 1931, cet ouvrage est considéré comme la bible de la cuisine américaine. Il en est actuellement à sa huitième édition.
Tartes Kluger, 6, rue du Forez, 75003 Paris. Commandes au 01 53 01 53 53 et via le site.
Ouvert du lundi au samedi de 11 heures
à 20 heures, le dimanche de 10 heures
à 15 heures.
Table d’hôtes de 12 heures
à 18 heures. -
Les secteurs qui recrutent encore
L'énergie, la santé, le secteur public… Des opportunités d'emploi existent toujours dans certains domaines.
L'actualité sur le front de l'emploi et plus particulièrement celui des cadres n'incite toujours pas à l'optimisme. En plein cœur du mois d'août, l'Apec a précisé ses prévisions d'embauches sur l'année : elles devraient être à la baisse de 30 % par rapport à 2008 (comparables toutefois à celles de 2005), pour atteindre entre 140 000 et 145 000 recrutements cadres.
Pour autant, les grands cabinets de recrutement, en première ligne dans cette crise de l'emploi historique, cherchent des raisons de croire en l'avenir. «2008 était exceptionnelle et les chiffres 2009 restent à relativiser. Ils sont deux fois supérieurs à la crise de 1993, où l'on avait 70 000 embauches cadres, rappelle Laurent Derivery, président de Hudson Europe du Sud. Certains secteurs sont certes sinistrés, mais d'autres demeurent très dynamiques.» Lesquels ? Par définition, les marchés anticycliques. «Si la consommation d'énergie des entreprises clientes a baissé, les besoins demeurent. Et les nombreux départs en retraite dans le secteur appellent des recrutements», note Laurent Derivery.
Énergies nouvelles
La santé, la pharmacie, les services à la personne sont ainsi sollicités. Le secteur public doit renouveler ses effectifs et s'ouvre de plus en plus aux profils du privé. Les banques recrutent encore pour leur réseau, l'assurance n'a pas levé le pied.
«Le secteur de la logistique reste porteur et celui des technologies vertes est en plein essor», remarque pour sa part Fabrice Lacombe, président de Michael Page France. Les énergies nouvelles, les domaines liés au développement durable vont de fait occuper une place grandissante. «Dans le high-tech, des domaines comme la gestion de la confidentialité, la maîtrise de l'information demanderont également de plus en plus de compétences», ajoute-t-il. Les recrutements se sont réduits, ils ne se sont pas taris, soulignent les cabinets, et, surprise, des secteurs en difficulté restent eux aussi demandeurs. «Des équipementiers automobiles recherchent des talents pour traverser au mieux la crise, voire pour penser l'après-crise», relève Fabrice Lacombe.
Dans l'aéronautique, malgré la baisse d'activité des compagnies aériennes, «les carnets de commandes sont stables et les recrutements soutenus sur des fonctions supply chain et R&D», renchérit Didier Gaillard, directeur des opérations France Nord d'Expectra.
Trouver les bonnes fonctions
Les entreprises auraient-elles tiré les leçons des périodes antérieures ? La gestion de la crise est bien différente des précédentes, estiment encore les cabinets. «Et le business model va évoluer, affirme Laurent Derivery, comme dans l'automobile, où les sociétés se préparent à une vraie révolution.»
Autre constat, mais qui va dans le même sens : au-delà du couple traditionnel commercial-financier, caractéristique des périodes difficiles, des opportunités existent sur d'autres fonctions. «Dans le marketing, même de petites sociétés peu structurées dans ce domaine souhaitent repenser le lancement, la distribution de produits et recherchent des professionnels», relève Olivier Ballu, directeur pôle systèmes d'information et responsable recrutement Ile-de-France chez RH Partners.
De même, les investissements se poursuivent. «Dans les métiers R&D, process, qualité… nous enregistrons des augmentations de 8 % à 10 % par rapport à l'année dernière», remarque Didier Gaillard. La crise est l'occasion de vastes programmes longtemps différés de réorganisation. «Un grand constructeur français vient de se lancer et il n'est pas le seul», témoigne Olivier Ballu, pour qui néanmoins ce sont les PMI-PME qui maintiennent toujours et encore le marché.